Principales informations sur le phosgène (COCl2) ou « dichlorure de carbonyle », ses caractéristiques physiques, ses effets sur la santé, les moyens de le détecter (détecteur gaz COCl2) ainsi que les équipements de protection respiratoire adaptés (masque gaz ou appareil à ventilation assistée avec filtre combiné type B-P3).
Le « dichlorure de carbonyle » (COCl2) plus connu sous le nom de phosgène est synthétisé par la réaction entre le monoxyde de carbone et le chlore. Il peut se former par la décomposition des vapeurs d'hydrocarbure chlorés et par pyrolyse des matières plastiques. On le retrouve dans l'industrie chimique (synthèse d'herbicides et d'insecticides) et dans la production de produits pharmaceutiques, de colorants et la fabrication d'agents de chloration.
Le phosgène (COCl2) est extrêmement toxique, ce qui explique son utilisation comme arme chimique et gaz de combat pendant la première guerre mondiale. C'est un gaz très toxique par inhalation (R26) qui peut provoquer des brûlures chimiques (R34). A température ambiante c'est un gaz incolore, pouvant parfois prendre une couleur légèrement jaunâtre avec une qui rappelle la décomposition (odeur de foin moisi, ou de pomme pourrie).
Bien que le phosgène soit un gaz odorant, seul un détecteur gaz COCl2 peut mesurer avec précision les concentrations de ce gaz hautement toxique, on s'orientera donc vers une détection de phosgène en ppm, voire en ppb.
Pour une protection respiratoire efficace du phosgène, on s'orientera donc vers un masque complet pour les interventions de courtes durées ou vers un appareil à ventilation assistée (plus confortable) avec filtres combinés type ABEK-P3. Si les concentrations excèdent 60 fois la VLEP, un appareil respiratoire isolant sera impératif.
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