Cette page regroupe les principales informations sur le hydrogène (H2) ou « dihydrogène » comme ses caractéristiques physiques, ses effets sur la santé, les moyens de le détecter (détecteur gaz H2) ainsi que les équipements de protection respiratoire adaptés (appareils respiratoires isolant ou système à adduction d'air).
Produit industriellement par reformage d'hydrocarbures, le plus souvent par vaporeformage du gaz naturel, l'hydrogène (H2) ou « dihydrogène » est principalement utilisé pour la désulfurisation de carburants pétroliers, la production d'ammoniac, il est également pressenti comme le carburant du futur (piles à combustible). Il s'en dégage pendant la charge d'une batterie, et les activités de soudage sont aussi susceptibles d'en produire.
L'hydrogène est un gaz extrêmement inflammable (R12) avec des limites d'explosivités très étendues comprises entre 4 et 75 % volume. D'une très grande légèreté, le principal risque est que l'hydrogène s'accumule dans les faux plafonds et autres espaces confinés en hauteur. Inodore et incolore, sa présence passe facilement inaperçue. Bien que non toxique, des concentrations élevées créent un environnement appauvri en oxygène susceptible d'entraîner une asphyxie.
Indiscernable à l’odeur, seul un détecteur gaz H2 peut mesurer avec précision les concentrations de ce gaz. Deux méthodologies de détection d'hydrogène : soit en toxicité avec une mesure en ppm (cas assez rares), soit en explosivité avec une mesure en pourcentage de LIE (détecteur gaz explosifs).
Pour la calibration et les tests gaz de vos détecteurs gaz fixes ou portables, des bouteille de gaz étalon hydrogène sont disponibles.
L'hydrogène est un gaz asphyxiant avec d'importants risques de suffocation, on s'orientera donc vers un appareil respiratoire isolant à circuit ouvert (ARICO) ou un système à adduction d'air pour les interventions de longues durées.
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